in

Le potentiel électrique de la RDC

Le fleuve Congo avec son bassin à cheval sur l’Equateur, offre à la RDC un potentiel énergétique exploitable évaluée à 100.000 MW, répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires et 76.000 villages.
Le fleuve Congo avec son bassin à cheval sur l’Equateur, offre à la RDC un potentiel énergétique exploitable évaluée à 100.000 MW, répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires et 76.000 villages.

Ce potentiel représente environ 37 % du potentiel total africain et près de 6% du potentiel mondial.

La RDC possède en outre d’importantes potentialités en ressources énergétiques renouvelables telles que la biomasse, l’éolienne, le solaire, le biogaz, le biocarburant, etc.

La situation énergétique des Provinces se présente elle, comme suit :  sur une puissance totale installée en RDC évaluée à 2.516 MW, la SNEL dispose d’un parc de production d’environ 2.416 MW, soit 96 % de la puissance nationale installée, constituée essentiellement des centrales hydroélectriques. Cependant, la production effective n’est que de 6.000 à 7.000 Gwh. Les auto- producteurs se partagent les 100 MW restants de la puissance installée, soit 4 %.

En dépit du potentiel énorme que regorge le pays, une bonne partie du territoire demeure sans électricité à cause de la vétusté des installations datant de la période coloniale ainsi que du manque de nouveaux investisseurs dans le secteur.

Le taux d’électrification du pays demeure faible, soit 9,6% et la vision du gouvernement est d’accroitre le taux de desserte jusqu’à 32 % en 2030.

Mais le pays ne disposant pas de ressources financières suffisantes pour faire face aux besoins de construction de toutes ces centrales, un Code des Investissements et un Code d’Electricité ont été mis en place pour attirer les investisseurs privés vers ce secteur.

La République Démocratique du Congo dispose d’innombrables cours d’eau lui permettant d’ériger des barrages hydroélectriques.  Avec une hydrographie aussi opulente, la RDC pouvait aisément prétendre à un potentiel hydroélectrique de forte capacité de desserte (estimé à 100.000 Mégawatts), soit ±13% du potentiel hydroélectrique mondial.

La quasi-totalité de la capacité de production hydroélectrique est de 96%. Le reste étant essentiellement constitué de centrales thermiques de faible puissance et, pour la plupart, situées dans des zones isolées. Le barrage d’Igna, sur le fleuve Congo, est la principale source de production d’énergie hydroélectrique. Il comprend aujourd’hui deux centrales ayant une puissance totale de 1.775 MW. (Inga 1 avec 6 groupes totalisant 351 MW et Inga 2 avec ses 8 groupes totalisant 1.424 MW).

Dans son état définitif, le complexe d’Inga fournira donc annuellement plus de 25% de la production mondiale d’énergie électrique d’origine hydraulique.

Malgré ses atouts, les centrales d’Inga ne produisent ensemble que 40,0% de leur capacité. Une bonne partie de cette production est destinée à l’exportation, laissant ainsi la demande locale insatisfaite. Le taux d’accès des populations à l’électricité est de 1,0% en milieu rural, 30,0% pour les villes et 6,0% sur le plan national alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 24,6%.

Source : Atlas du Ministère des Ressources Hydrauliques, Kinshasa 2014

This post was created with our nice and easy submission form. Create your post!

En RDC, à quand une énergie durable accessible à tous ?

L’Afrique parie sur l’énergie verte