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Investissements chinois en RDC

Selon l’’unité de recherche BMI de Fitch Group,la RDC restera une destination de choix pour les investissements étrangers, en particulier chinois, en raison des coûts de production relativement faibles et des gisements de haute qualité – principalement l’or et le cuivre.

Selon l’’unité de recherche BMI de Fitch Group,la RDC restera une destination de choix pour les investissements étrangers, en particulier chinois, en raison des coûts de production relativement faibles et des gisements de haute qualité – principalement l’or et le cuivre.BMI estime qu’entre 2010 et 2014, les investissements directs étrangers en RDC ont connu une croissance annuelle moyenne de 23,6%. Quelques 5 milliards de dollars par an ont été investis, principalement dans l’industrie minière. Parmi les récentes transactions, se retrouve la vente en mai par Freeport-McMoRan de sa participation majoritaire dans la mine de cuivre et cobalt Tenke Fungurume à la firme chinoise China Molybdenum pour 2,7 milliards de dollars. En décembre 2015, Zijin Mining Group, établi en Chine, a investi 412 millions de dollars dans le projet de cuivre Kamoa de la firme canadienne Ivanhoe Mines. En contrepartie du contrôle de certains gisements de cuivre tels que Sicomines, en production depuis novembre, un prêt de 6 milliards de dollars, qui devrait améliorer l’infrastructure congolaise et stimuler le développement des mines, avait été accordé depuis 2009 par l’Exim Bank of China à la RDC. Le gouvernement congolais a récemment octroyé un contrat de 660 millions de dollars à un consortium d’investisseurs chinois pour construire un projet hydroélectrique de 240 mégawatts à Busanga, à proximité du projet de cuivre Sicomines, qui est une joint-venture entre la Gécamines, China Sinohydro et China Railway Group Ltd. En Août, la Gécamines a annoncé que le Groupe minier CNMC (China Nonferrous Metal Mining Group) financera, construira et exploitera une usine de traitement du cuivre dans la concession Deziwa avant de rétrocéder la pleine propriété au minier d’Etat, comme un «nouveau type de partenariat » visant à augmenter les revenus pour l’Etat. La Gécamines dit que l’investissement pourrait être de 2 milliards $. CNMC financera la construction de l’usine de 80 000tpa pour une participation de 51% dans le projet. CNMC sera alors remboursé par un accord de commercialisation sur une période déterminée. BMI souligne également que le ralentissement de la croissance de la production d’or de la Chine, en raison de l’épuisement des réserves nationales et de la hausse des coûts de production, apportera également des investissements chinois dans le secteur des mines d’or, largement inexploité de la RDC. Cependant, l’investissement sera tempéré par l’incertitude politique et les pénuries d’électricité. BMI place la RDC à la cinquante-neuvième position sur 61 pays en termes de risques miniers dans son index « risque/rendement minier ».

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